
Table des matière
- 1 Vous postez, mais personne ne vous voit
- 2 Un gouffre de temps et d’argent
- 3 La réalité : Les réseaux sociaux ne sont utiles que dans un seul cas
- 4 La fausse illusion des vanity metrics
- 5 Vous ne me croyez pas ? Testez par vous-même !
- 6 La solution : Moins, mais mieux
- 7 Ce que personne ne vous dit sur les réseaux sociaux
- 8 Reprenez le contrôle de votre communication
Vous postez, mais personne ne vous voit
Vous avez passé une heure à rédiger un post LinkedIn ou à chercher la meilleure photo Instagram. Vous publiez. Et là… rien. Quelques likes, peut-être un commentaire sympa de votre tante, mais c’est tout. Pourquoi ? Parce que seulement 1% de vos abonnés voient votre publication. Et encore, cela ne signifie pas qu’ils la lisent vraiment.
Faisons un petit calcul : vous avez 5 000 abonnés sur Facebook et Instagram. Cela signifie que seuls 50 d’entre eux auront peut-être une chance de voir votre post passer dans leur fil d’actualité. Et encore, entre une vidéo de chat et la dernière tendance TikTok, autant dire que vos posts ont une durée de vie de quelques secondes.
Un gouffre de temps et d’argent
Déjà, la visibilité est ridiculement basse, mais le pire, c’est que chaque post vous coûte du temps, donc de l’argent. Et que dire des abonnements aux agences de communication digitale qui vous promettent monts et merveilles :
- 500 CHF/mois pour 2 posts par semaine (que personne ne verra).
- 1 000 CHF/mois si vous voulez une vidéo (pour vous donner l’illusion que cela change quelque chose).
Les agences vous diront que si vos réseaux ne vous rapportent rien, c’est que vous ne postez pas assez. Elles vous proposeront de publier 5 fois par semaine, d’animer votre logo, de faire des réels.
Mais posez-leur la question qui tue : “Garantie-t-on un résultat mesurable ? Peut-on les payer à la commission sur les ventes générées ?” Observez leur réaction. C’est drôle, non ?
La réalité : Les réseaux sociaux ne sont utiles que dans un seul cas
Pourquoi ne pas tout arrêter, alors ? Parce que les réseaux sociaux ont encore un rôle :
✅ Ils servent de carte de visite en ligne quand un prospect cherche activement des infos sur vous. Il ira voir votre page LinkedIn, votre compte Instagram ou votre page Facebook, comme il visiterait votre site web. Mais ça s’arrête là.
Le problème, c’est que beaucoup d’entreprises s’obstinent à utiliser les réseaux sociaux comme un levier d’acquisition client. Sauf qu’ils ne fonctionnent plus pour ça. Il y a trop de contenu, trop de publicité, et la visibilité organique (gratuite) a été réduite à néant. car oui: Les réseaux sociaux ne rapportent plus de clients !
Vous voulez être visible ? Il faut payer. Et cher. Car les grandes marques investissent des millions en publicité sur ces plateformes, et vous n’êtes tout simplement pas en compétition avec elles.
La fausse illusion des vanity metrics
Un autre piège des réseaux sociaux, ce sont les vanity metrics : ces chiffres qui flattent l’ego mais qui ne rapportent pas un centime. Avoir 10 000 abonnés, des centaines de likes et des milliers de vues sur une vidéo, c’est bien beau… mais cela ne signifie pas que votre chiffre d’affaires augmente.
Posez-vous la question : combien de fois un post viral a-t-il généré une vente réelle pour votre entreprise ? La réponse est souvent décevante. Ces chiffres sont bons pour impressionner, mais ils ne remplissent pas votre compte en banque. Mieux vaut 10 prospects qualifiés que 10 000 abonnés fantômes qui ne vous achèteront jamais rien.
Vous ne me croyez pas ? Testez par vous-même !
Si vous pensez que j’exagère, allez jeter un coup d’œil à mon profil LinkedIn. Lorsque j’étais commercial chez Globaz, j’ai publié plus de 5 fois par semaine pendant une année sur le sujet de la RPA : podcasts, carrousels, vidéos, articles, etc. Un effort monstrueux !
Savez-vous combien de clients m’ont contacté pour que je leur mette en place de la RPA ? Zéro.
Par contre, cela n’a pas été inutile : tout le monde était convaincu que j’étais un expert en RPA, et j’ai reçu des contacts pour me demander conseil. Cela m’a aidé à clore des contrats que je démarchais autrement. Mais soyons clairs : aucun client n’est venu spontanément par les réseaux sociaux.
La solution : Moins, mais mieux
Alors, que faire ? Arrêter totalement les réseaux sociaux ? Non. Mais arrêter de se ruiner pour rien.
👉 Postez moins, mais mieux. Plutôt que de publier 12 posts insipides par mois rédigés par un stagiaire d’une agence, faites 2 ou 3 posts vraiment utiles pour vos prospects.
👉 Faites-le vous-même ou confiez ça à quelqu’un de motivé en interne. Un employé qui vous connaît aura plus d’impact qu’une agence extérieure qui écrit des généralités fades.
👉 Ne comptez pas sur les réseaux sociaux pour trouver des clients. Ils ne sont pas faits pour ça (sauf si vous êtes influenceur, et ce n’est pas votre métier).
Ce que personne ne vous dit sur les réseaux sociaux
Un autre danger des réseaux sociaux, c’est que vous ne contrôlez rien. Facebook, Instagram, LinkedIn peuvent changer leurs règles du jour au lendemain. Une mise à jour de l’algorithme et hop, votre portée s’effondre encore plus.
Pire, si un jour, pour une raison X ou Y, votre page est suspendue ou bloquée, vous perdez tout votre travail. Des années de contenu, d’engagement, et d’interactions… partis en fumée. Pas de recours, pas de réclamation. Vous êtes dépendant d’une plateforme qui ne vous doit rien.
Reprenez le contrôle de votre communication
Arrêtez d’espérer que les réseaux sociaux sont la solution miracle. Ce n’est pas votre business. Et surtout, vous ne contrôlez rien sur ces plateformes. Le jour où Facebook ou LinkedIn décide de bloquer votre page, vous perdez tout.
En revanche, vous contrôlez votre site web et votre newsletter. C’est peut-être “old school”, mais c’est efficace et rentable. Un bon site web et une newsletter bien travaillée vous apporteront bien plus qu’un post LinkedIn perdu dans le vide.
Bref, faites le minimum sur les réseaux, concentrez-vous sur l’essentiel, et surtout : ne gaspillez pas votre argent !
PS : Oui, les agences digitales vont me détester pour avoir écrit ça. Mais c’est la vérité !